L’histoire. Mélange des genres entre roman historique et thriller, Luz etc., a pour toile de fond la dictature militaire que les généraux exercèrent en Argentine, de 1976 à 1983. Et narre l’enquête à rebondissements d’une jeune fille à la recherche de son passé et sa véritable famille. De la première à la dernière page, le livre nous tient en haleine en nous plongeant dans l’horreur absolue d’un régime qui évoque celui des nazis. Régime responsable de la mort ou la disparition de 30 000 personnes et de l’enlèvement à la naissance de 500 bébés nés de pères et mères dits « subversifs ». Des enfants qui furent ensuite confiés aux proches du pouvoir, quand ils ne furent pas élevés par les tortionnaires de leurs parents.
Quête identitaire. Palpitant, poignant, pittoresque aussi. Les adjectifs en P conviennent bien à ce livre dont une P… au grand cœur est une des protagonistes les plus attachantes. Roman de la lumière, au propre et au figuré – Luz est son héroïne, la recherche de la vérité, son propos – c’est aussi un hymne au courage et à cette lucidité féminine qui nous fait pressentir les non-dits et les secrets de famille, enfouis sous des tonnes de mensonge. OK les garçons ne sont pas toujours dénués d’intuition. Enfin, pas totalement... C’est juste une blagounette pour commencer l’année.
- Luz ou le temps sauvage d'Elsa Osorio - traduction de François Gaudry - a été publié en 2000 par les Editions Metailié. Il existe aussi en poche.
Du même auteur
Aux Editions Metailié : Tango,
Sept nuits d’insomnie et La Capitana.
Devinez quelles seront
mes trois prochaines lectures ?