Bijoux Esther (de gauche à droite). Bagues et alliances, pendentif Coeur antique, bague Neguev. Photos : Alleaume Adrien. |
Esther Assouline par C. de Brosses |
Un beau jour, le hasard d’une rencontre avec Wiga Mikulski, ciseleuse de talent dont elle fréquente depuis lors l’atelier, la révéla à son art.
A quarante ans, Esther se consacra à la joaillerie. Son style jaillit de sa mémoire, de son histoire, spontanément, sans qu’elle ait besoin de le chercher. Esther, sa marque éponyme lancée en 2007, est infiniment singulière. Confidentielle encore, elle est distribuée à la galerie Elsa Vanier (7, rue du Pré aux Clercs Paris 7e), sur le site l’Atelier des Bijoux Créateurs et enchante les clientes du très select abc carpet&home de New York.
Des bijoux chargés de sens. Esther crée des bijoux en or ou platine, sertis (ou pas) de pierres précieuses, des diamants de couleur le plus souvent. Des pièces uniques ou des séries limitées, exclusivement. Femme sensible, elle laisse s’exprimer son instinct lorsqu’elle imagine ces petites merveilles d’une finesse extrême, dont elle cisèle jusqu’aux finitions dans son atelier parisien. Ses bagues, colliers, bracelets et boucles qu’on dirait antiques - « comme sortis des fouilles » dit-elle joliment -, sont en réalité très actuels : Deborah, sa fille de vingt-deux ans, est aussi sa muse. On les dirait ethniques, ils ne le sont pas. Mais Esther s’inspire parfois de l’Inde qu’elle adore : « La plupart de mes créations sont réversibles. J’aime que la face cachée des choses soit aussi belle que ce que l’on en voit. Une philosophie typiquement indienne » souligne t-elle. Ses objets, aussi inanimés soient-ils, ont décidément de l’esprit !
- En savoir plus : www.esther-fr