Odorantes. 9, rue Madame 75006 Paris
|
Un règne figé pour l’éternité, car les deux complices ont racheté sa collection d'animaux naturalisés à un ancien taxidermiste. Un amoureux des bêtes qui attendait leur mort pour les immortaliser à jamais.
L'esprit des fleurs. Cette éthique entre en résonance avec l’approche florale des créateurs d’Odorantes. Leurs roses ont été cultivées par de petits horticulteurs de la région parisienne, à qui Christophe rend visite trois fois par semaine pour sélectionner les plus belles fleurs. Ses roses n’ont pas été réfrigérées, elles n'ont pas voyagé et cela fait toute la différence. Car les roses c'est fragile, madame ! J'y avais d'ailleurs renoncé, énervée que j'étais de les voir piquer du nez à peine arrivées chez moi. Celles d'Odorantes durent plus qu'un déjeuner de soleil. Je raffole aussi de leurs parfums enivrants et leurs coloris délicats : blancs poudrés ourlés de vert tendre, vieux rose, parme, etc. A l'instar de Sidney Bechet, mes bouquets me donnent envie de fredonner : « Dans mon cœur, tu fleuriras toujours au grand jardin d’amour, petite fleur »…