Le lieu. Le 61 –comme 61 mètres au-dessus de la mer, tout de suite ça rassure – c’est d’abord un endroit chaleureux. Pascal et Rémy Ourdan, les deux frères qui l’ont investi en juillet 2009, ont repensé la déco de A à Z. Murs en briques apparentes façon troquet new-yorkais, juke box vintage qui diffuse de la (bonne) musique, chaises chinées, parquet, tabourets de bar et tables en bois donnent envie de s’attarder. Dès les premiers beaux jours, on refait le monde sur la petite terrasse ensoleillée, en face d'un superbe tag mural.
L’ambiance. Rémy est grand reporter au Monde et ses potes ont élu le 61 comme point de ralliement. La programmation culturelle a de quoi plaire : expos de photo-journalisme (en ce moment "Révolutions", autour du printemps arabe, essentiellement), projections de courts métrages ou de docus, concerts live… Il se passe toujours quelque chose. Et contrairement à d’autres spots parisiens branchés où personne n’entre sans montrer patte blanche, Pascal, son associé Guillaume Héreault et leur équipe accueillent les badauds à bras ouverts.
A boire et à manger. Si on ne s’attend pas à un étoilé, on ne peut être que charmé par le contenu de l’assiette. Les salades, gratins de légumes et tartines, comme les assortiments de cochonnailles sont généreux et savoureux. Ça tombe bien. Parce que je ne sais pas vous, mais moi j’en ai plus qu’assez de ces bars où l’on sert de la charcuterie qui fleure la grande surface discount à cent mètres. Les brunchs du dimanche (18 euros) - qui ont repris en mai, en même temps qu'est arrivé un nouveau cuisinier aux petits oignons – sont carrément pantagruéliques. Et la carte des vins de petits propriétaires est elle aussi bien fournie.
- 61. 3 rue de l’Oise Paris 19e. Infos – www.61paris.fr -