Flânerie. Moins préservé que le pays d’Auge, le débarquement fit ici des ravages, Port, pour les intimes, séduit par son authenticité un peu rude, ses chalutiers qui fleurent bon le poisson frais et ses marins virils sanglés dans leur combi de pêche cirée. On y lézarde au Café du Port – une institution – avant de faire le plein de produits locaux à l’épicerie Le Marché de Lalie. La cave y est excellente et le sommelier de bon conseil. Puis, après avoir acheté soles, cabillauds et coquilles Saint-Jacques en saison (d’octobre à avril) le quart du prix de Paris à la halle aux poissons, baladez-vous jusqu’au phare. La vue sur la haute mer y est décoiffante (!). Côté tour de Vauban et par temps dégagé – une gageure – vous apercevrez au loin les pontons d’Arromanches, mis en place par les alliés le 6 juin 1944. Des vestiges émouvants de la seconde guerre mondiale, ici gravée à jamais dans le paysage comme les mémoires.
A voir, à faire
- Autour du débarquement. Le cimetière américain, les plages - dont Omaha Beach -, le petit muséeLa chapelle Saint-Siméon (XIIIe) Sainte-Honorine-des-Pertes |
- Vieilles pierres. Bayeux, sa cathédrale gothique et ses hôtels particuliers XVIIIe.
- Se restaurer et séjourner. Derrière la plage de Saint-Laurent, le restau et les gîtes de La Sapinière sont aussi bucoliques que sympathiques.
- Prendre l’air. Belles balades sur la plage de Saint-Laurent ou au départ du VVF de Colleville, en remontant sur la falaise vers Sainte-Honorine-des-Pertes.