Le hall d'entrée du centre Pompidou-Metz. |
2 - Les balades en ville. Des abords de la gare, construite par les Allemands aux heures sombres de l’annexion (entre 1905 et 1908), renommée pour son architecture tarabiscotée, dont je ne suis pas une inconditionnelle, direction la place du marché aux vivres de la citadelle, puis le centre-ville, en longeant les bords de la Moselle. Le centre messin est un enchevêtrement de quartiers médiévaux et de monuments dont la pierre ocre évoque les villes italiennes. Hormis la magnifique cathédrale gothique Saint-Etienne, et dans l’ordre subjectif de mes souvenirs, ne ratez pas les vitraux de Cocteau dans l’église Saint-Maximin, promenez-vous sous les arcades de la place Saint Louis, allez voir la Porte des Allemands et faites le tour des remparts. Flânez aussi sur la place Saint-Jacques, dans le quartier des artisans, truffé de petites échoppes sympas.
Ciel d'hiver le long de la Moselle. |
3 - Les gourmandises terrestres. Le marché couvert, qui jouxte la cathédrale, occupe les bâtiments du palais épiscopal, commencé en 1785 et demeuré inachevé. Ce bel endroit est incontournable pour faire le plein de produits frais. Faites aussi un saut à la pâtisserie-salon de thé Namur, juste en face. Mes papilles gardent un souvenir ému de La parisienne, un craquant garni d’une ganache au café. Délicieux. Autre spot des becs sucrés : la pâtisserie de Franck Fresson, surtout connu pour ses macarons. Enfin, le restau la Goulue, à la déco années folles, est à juste titre renommé pour sa cuisine qui fait la part belle aux poissons, juste bien cuits, et aux petits plats tradis mais pas trop. Bon appétit !